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Nathalie Balla, la femme qui a sauvé La Redoute

NATHALIE-BALLA-LA-REDOUTE

Coprésidente de La Redoute et de Relais Colis, cette visionnaire mène la transformation numérique d’une enseigne historique.

Quel a été votre parcours avant de relancer La Redoute?

S’il faut remonter aux origines : un père hongrois et une mère allemande, je me suis toujours sentie européenne poussée à croire en moi et en l’indépendance. En troisième année de management à l’ESCP Europe, après six mois de programme d’échange avec l’université suisse de Saint-Gall,  je décide d’y faire mon doctorat en sciences économiques et comptables, tout en travaillant comme auditeur chez Price Waterhouse.

Un accélérateur de parcours : en Allemagne, il existe un programme « haut potentiel » qui facilite l’entrée des jeunes talents au sein des entreprises. En 1992, à 24 ans, j’entre chez Karstadt Quelle, où l’on me confie le redressement de Madeleine une marque en difficulté. Cela a  contribué à bâtir ma réputation dans l’e -commerce.  En 2009, alors DG de Robert Klingel Europe, on me propose la direction de La Redoute. J’accepte le challenge. Kering décide de recentrer ses activités sur le Luxe et le Lifestyle et donc de céder La Redoute. Avec Eric Courteille, nous élaborons un plan de rachat solide, viable en termes économiques et humains.

Le pitch de mon poste : je suis maintenant coprésidente et copropriétaire de La Redoute. Le « co » est essentiel  toutes les décisions sont prises avec Eric Courteille, une situation assez unique en France. Nous co-pilotons chaque étape de la transformation et du développement de l’entreprise.

Quel a été votre plus gros challenge pour La Redoute?

Le plus gros challenge a été l’humain, parce que c’est le moteur de l’entreprise. Pour La Redoute, ayant traversé de fortes turbulences, donner du sens à l’action et la transformation est essentiel. Lorsque nous devenons avec Eric Courteille propriétaires de La Redoute pour un euro symbolique et première en France nous associons les salariés au capital de l’entreprise par le biais d’un FCPER (fonds commun de placement d’ entreprise de reprise). Nous faisons par ailleurs émerger une nouvelle culture d’entreprise qui favorise l’agilité, la confiance et l’exigence. Seul on va plus vite mais ensemble on va beaucoup plus loin!

Une journée type chez La Redoute?

J’arrive vers 8h au bureau. Je passe en revue les chiffres de la veille. Ensuite, j’ai des réunion pour valider la stratégie de l’entreprise, piloter les projets structurants et accompagner les équipes. Quand mon agenda le permet, je rentre vers 20h à la maison pour profiter d’un dîner en famille.

Votre conseil pour les entrepreneures en herbe?
Partagez votre projet avec votre famille et assurez vous qu’elle soit prête à vous suivre. Être entrepreneur c’est un job à temps plein 7/7 et 24/24. Par ailleurs, testez votre business model sur votre cible potentielle afin de vous assurer de sa pertinence. Et ensuite, foncez, ne lâchez rien et surtout amusez-vous!

Quel est votre meilleur souvenir olfactif?

L’odeur des abricots mûrs cueillis directement sur l’abricotier et des « Palatschinka à la confiture d’abricots » (crêpes hongroises) faites maison par ma grand-mère maternelle.

Votre parfum favori et pourquoi?

Celui de la lavande, pour sa fraîcheur et les vertus calmantes de la plante.

Chanel Chance qui a un fleuri fruité jasmin, essence de rose très frais.

Découvrez l’univers de La Redoute et leurs dernières collections sur www.laredoute.fr

 

Retrouvez toutes nos collections parfumées.

MARINE-PENET-GAMME-BLANCHE

Marine Penet, fondatrice la marque Gamme Blanche

Si vous êtes amatrice de bijoux précieux au style épuré, Gamme Blanche saura vous séduire avec ses créations minimalistes.

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Quel a été ton parcours avant de lancer Gamme Blanche?

J’ai étudié le stylisme dans le nord et à Paris, puis j’ai travaillé en tant que styliste-photo en free-lance durant 1 an avant de créer Gamme Blanche, ma marque de bijoux.
 

Comment t’est venue cette idée?

L’idée m’est venue quand je me suis rendue compte qu’aucun bijou ne me correspondait vraiment. Je n’en portais pas avant.
À côté de ça j’ai toujours adoré collectionner des petits objets: des pierres, des coquillages, etc. J’ai donc dessiné une première collection puis fait un test avec mon premier atelier en Inde.
 

Une journée type chez Gamme Blanche?

Réveil. Un bon petit dej, puis à 9H ma journée démarre. Rendez-vous en ville le matin.
Puis je vais au studio et mes tâches passent du design à la compta, de la comm au suivi de production mais aussi la vente… Je touche à tous les postes en une journée. Je termine par une séance de sport si la motivation est là.

Ton conseil pour les entrepreneures en herbe?

Ne pas avoir peur de faire des erreurs. C’est de celles-ci qu’on tire les meilleures leçons.
 

Quel est ton meilleur souvenir olfactif?

J’en ai tellement!
L’odeur du bois qui brûle dans la cheminée de mes grands-parents l’hiver.
L’odeur de l’humus dans les bois, après une pluie d’automne.
Le parfum des draps parfumés à l’eau de Cologne quand j’allais chez ma grand mère.
L’odeur des feuilles d’Eucalyptus séchées par le soleil l’été. Ça me fait du bien rien que d’y penser.
 

Ton parfum favori et pourquoi?

Mon favori du moment; un parfum très joliment nommé BAIE DE ROSES ( de Roman Baie de Somme ) ; une rose iodée, comme une roseraie après la pluie en bord de mer. Très légèrement poivrée. Divin.
 
Retrouvez l’univers de Gamme Blanche sur son site www.gamme-blanche.com
 

Rencontre avec Mathilde et Valentine, fondatrices de la marque Seemsoap

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RENCONTRE AVEC MATHILDE LEHMANN ET VALENTINE SÉE, LES FONDATRICES DE LA MARQUE SEEMSOAP.

Les jolis savons géométrique de la marque Seemsoap invitent le design dans votre salle de bain! Mathilde et Valentine les conçoivent telles de véritables sculptures éphémères aux couleurs franches et graphiques. Nous avons eu le plaisir de collaborer avec ces créatrices de talent pour la sortie de notre dernière collaboration Songe.

 

QUEL A ÉTÉ VOTRE PARCOURS AVANT DE LANCER SEEMSOAP?

Nous nous sommes rencontrées aux Beaux Arts de Rennes, au tout début de notre cursus. Puis Mathilde est partie à la HEAD Genève et Valentine est partie aux arts-déco de Strasbourg. À la base nous avons deux formations différentes et complémentaires. Mathilde est artiste plasticienne et Valentine est Designer produit. Après nos Masters nous avons chacune effectué des stages, puis nous nous sommes retrouvées à Paris il y a quatre ans avec l’envie commune de travailler sur des petits objets que l’on utilise quotidiennement mais que l’on oublie. 
Nous avons présenté le projet à la Design Week en Septembre 2015, et avons eu immédiatement de très bons retours, que ce soit venant de la presse, d’acheteurs, ou bien de gens dans les métiers de la création. C’est ce qui nous a ainsi motivé à créer notre société, et à démarrer le projet.

QUE VEUT DIRE SEEMSOAP?

Les lettres SEEM mélangent nos deux noms, et signifient « sembler » en anglais. Nous jouons sur cette notion de mystère et de surprise. Lorsque les gens voient nos savons pour la première fois ils sont troublés, et pensent souvent que ce sont des objets en résine, en verre, en céramique, ou autres matériaux. 

COMMENT VOUS EST VENUE CETTE IDÉE?

L’idée du savon nous est venue comme une évidence, on a tout de suite vu les possibilités de formes et de couleurs, la nouvelle approche que l’on pouvait en avoir.
Notre produit est le fruit de notre complémentarité, et c’est vraiment ça que l’on aime: il possède à la fois des qualités sculpturales en termes de forme et de couleur, et il a les qualités techniques et ergonomiques que l’on attend. 
Lorsque l’on a commencé il y a quatre ans, nous nous disions que personne n’utilise du savon, que ce n’est pas un objet très exploité. Et justement ces dernières années, on sent un vrai retour au pain de savon. Les gens ont besoin d’un retour aux sources, et ils font de plus en plus attention à ce qu’ils utilisent sur leur peau et au respect de l’environnement. 
Nous avions une forte volonté de créer notre propre projet, sans que l’on nous dise quoi faire. C’est vraiment satisfaisant de savoir que le projet grandit, que nous le faisons grandir, de jour en jour.

UNE JOURNÉE TYPE CHEZ SEEMSOAP?

La journée est partagée entre la production des savons et la gestion de l’entreprise. Nous avons aussi des périodes de recherches créatives (dessins, moodboards, maquettes, prototypes), en particulier lorsque l’on fait des collaborations avec d’autres marques ou créateurs. Nous partageons notre espace avec des graphistes, avec qui nous échangeons beaucoup et déjeunons tous les midis. Notre laboratoire est situé dans une ancienne imprimerie réhabilitée en plusieurs locaux qui sont occupés par d’autres jeunes entreprises. C’est une belle ambiance de travail dynamique avec beaucoup d’échanges.  

VOTRE CONSEIL POUR LES ENTREPRENEURS EN HERBE?

Il faut être multi casquettes! On a appris à tout faire. Être artisan et avoir son entreprise c’est devoir gérer la compta, le conditionnement, la production, les livraisons, et trouver du temps pour la création, l’évolution de son projet. Il faut bien se répartir les tâches et s’organiser, et surtout ne pas avoir peur lorsqu’il y a des échecs. Rebondir face à une situation difficile est d’autant plus enrichissant ! 

QUEL EST VOTRE MEILLEUR SOUVENIR OLFACTIF?

Nous avons eu la chance de collaborer il y a deux ans avec la maison de parfums Ex Nihilo. Ça a été pour nous l’occasion de découvrir et d’échanger avec une maison luxueuse et contemporaine, qui fait des parfums sublimes et étonnants. 

VOTRE PARFUM FAVORI ET POURQUOI?

Nous nous sommes dès le début mises d’accord pour intégrer à nos recettes des parfums très doux, et sans allergènes. Notre favori est la fleur de figuier, car il est à la fois doux et sucré. C’est d’ailleurs le parfum que l’on a choisi d’avoir en commun pour notre collaboration avec Label Bougie ! Aussi, nous avons depuis peu fait rentrer un nouveau parfum dans notre collection, avec des notes de fleurs aquatiques, que l’on aime beaucoup. Il est très subtil et frais. 

Retrouvez les créations de Seemsoap sur leur site.

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Rencontre avec Céline Saby

Rencontre avec Céline Saby

La talentueuse Céline Saby a réalisé les photographies de notre dernière collection Liges Imaginaires et nous avons voulu en savoir un peu plus sur son parcours et son travail ! 

QUEL A ÉTÉ TON PARCOURS AVANT DE TE LANCER DANS LA PHOTOGRAPHIE ?

J’ai été artisan pendant une quinzaine d’années, je réalisais des lampes sérigraphiées de mes dessins.  Chaque saison je faisais moi même mes catalogues, mettant mes lampes en scène.

Parallèlement j’ai eu un blog sur lequel j’associais des textes et des photos inspirés de mon quotidien. 

J’ai également co-fondé l’atelier Beau Travail lieu dans lequel pendant 10 ans nous avons scénographié des expositions mettant en scène les travaux de jeunes créateurs.

COMMENT T’EST VENUE CETTE IDÉE ?

Ce sont les activités que j’ai menées pendant toutes ces années qui m’ont amené à la photo. Le plaisir de composer les objets entre eux, de les associer à des matières, à des couleurs… Un jour c’est apparu comme une évidence, un ami photographe m’a prêté un appareil et je me suis lancée à l’instinct. Sans doute aussi parce que j’ai étudié le cinéma et que j’ai passé quatre années à analyser des images.

PEUX-TU NOUS DÉCRIRE TON TRAVAIL PLUS EN DÉTAIL ?

J’aime le travail de direction artistique qui est en amont, comprendre l’objet, chercher les couleurs qui le mettra le plus en relief, chercher les objets, les fruits, les fleurs qui vont l’accompagner. Et puis le jour de la prise de vue, confronter tout ça, improviser, construire l’image, chercher la lumière. La post-production est aussi une étape importante, accentuer une couleur plus qu’une autre, éclairer ou assombrir certains éléments pour arriver à une image harmonieuse.

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TON CONSEIL POUR LES ENTREPRENEURS EN HERBE ?

Faire, se lancer, produire que ce soit un objet ou une image, de temps en temps s’arrêter pour prendre le temps de comprendre ce qui fonctionne mais surtout ce qui ne fonctionne pas afin de pouvoir progresser. 

UNE JOURNÉE AVEC CÉLINE SABY ?

Je me rends dans mon atelier, soit pour y faire de la recherche d’inspiration, de gamme de couleur, peindre des fonds, réunir des objets; soit pour une prise de vue pour un client. Lorsque je n’ai pas de travail de commande je travaille sur des projets personnels.

Je suis dans un atelier collectif avec des designers, graphistes et jeunes créateurs, nous déjeunons tous ensemble c’est l’occasion d’échanger sur nos travaux en cours, de nous donner des conseils, de nous encourager !

Il m’arrive aussi de partir en reportage pour la presse, je prends aussi beaucoup de plaisir à rencontrer des gens nouveaux pour faire leur portrait. 

UNE PETITE ANECDOTE SUR TES DÉBUTS ?

Pas vraiment une anecdote mais je collectionne les éponges et les sacs plastiques !

Découvrez la collection Lignes Imaginaires photographiée par Céline Saby et retrouvez ses dernières actualités sur son compte Instagram.
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Rencontre avec Émilie d’Atelier Kumo

Rencontre avec Émilie d'Atelier Kumo

Du design et de l’architecture, voilà le credo d’Atelier Kumo cette jolie boutique située dans le centre ville de Lille. Nous avons rencontré la créatrice Émilie qui nous en dit plus sur son parcours. 

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QUEL A ÉTÉ TON PARCOURS AVANT DE CRÉER ATELIER KUMO ?

Originaire de Dunkerque, j’ai fait mes années d’études supérieures en architecture à Lille. Architecte diplômée d’état depuis bientôt 10 ans, j’ai travaillé pendant 8 ans dans une agence d’architecture et avec l’arrivée d’un bébé, retour de congé maternité, le boulot manquant, j’ai malheureusement été licenciée économiquement. J’ai pu travailler sur de beaux projets d’architecture, surtout dans le domaine de la réhabilitation et notamment avec la Maison type Métropole de Jean Prouvé à Tourcoing. Un bon coup de pied qui m’a permis de voler de mes propres ailes… 

COMMENT T’EST VENUE CETTE IDÉE ?

J’ai toujours voulu entreprendre, avoir ma propre agence d’architecture, mais pas évident lorsque l’on n’a pas un grand carnet d’adresses! J’ai décidé de contourner tout cela en ouvrant une boutique de design avec pignon sur rue, cela me permet de rencontrer du monde tous les jours ! 

Depuis toute petite, j’aimais bricoler, à l’âge adulte, j’aimais le design, la déco et bien sûr l’architecture! Adepte du DIY, un mardi soir sur deux, on se faisait entre copines des soirées apéros DIY…En gros l’Atelier Kumø regroupe toutes mes passions en un même lieu.  

PEUX-TU NOUS DÉCRIRE TON CONCEPT PLUS EN DÉTAIL ?

L’ATELIER KUMØ, c’est un lieu unique sur Lille qui regroupe mon métier d’architecte et toutes mes passions ! Je vous propose de découvrir au travers du e-shop et dans la boutique sur Lille, mon univers, mes goûts et mon enthousiasme ! Je vous fais découvrir, au sein du Design Shop, ma sélection coup de coeur : des créations de designers et de jeunes talents minutieusement sélectionnés, qui offrent une qualité d’usages et d’espaces autour de l’objet, de l’habitat et de la décoration. Des objets qui ajouteront la touche finale à un espace de vie…

Je vous propose des ateliers créatifs au sein du « Club Kreatif Do it together » pour les grands et les petits, autour de la décoration, bijoux, art floral … Pas évident lorsque l’on souhaite créer et que le temps manque, pas la motivation, pas manuel… mais l’envie de créer quelque chose de ses 10 doigts… Ici on vient les mains vides et on repart avec sa création terminée à la fin de l’atelier. 

Je vous propose mes services de conception et de suivi architectural avec KABE ARCHITECTURE, pour vos projets d’aménagement, de réhabilitation et de construction !

TON CONSEIL POUR LES ENTREPRENEURS EN HERBE ?

Croire en ses rêves et être débrouillarde ! Même si on n’a pas fait les études pour… J’apprends sur le tas la vie de commerçante, et ça me plait 😉 

UNE JOURNÉE TYPE CHEZ ATELIER KUMO ?

Je prends mon triporteur, j’amène ma fille Tomoko à la crèche tous les matins avant d’arriver à l’Atelier Kumo ! Et après je jongle ma journée entre paperasse, livraison, arrivage de stock, rdv archi, répondre aux mails, au téléphone, accueillir les clients, préparer la programmation des futurs ateliers, faire ma comm sur les réseaux sociaux … Bref pas le temps de s’ennuyer ici ! Chaque jour est différent est c’est ça qui est génial !  

UNE PETITE ANECDOTE SUR TES DÉBUTS ?

Finir la veille du premier jour d’ouverture à 3h du matin pour rentrer les derniers produits… Arriver le matin, angoissée, les mains moites, à savoir si la première vente va marcher, sans avoir de bugg…et à l’ouverture, avoir comme premier client son meilleur ami… j’ai bien sûr versé ma petite larme ! 😉  

Rendez-vous au 7 rue de l’Hôpital Militaire à Lille pour découvrir tout l’univers d’Atelier Kumo ainsi que nos collections parfumées! Pour plus d’informations, rendez-vous sur sa page Facebook 😊

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Rencontre avec Victoire de Villiers, créatrice de la marque Louvreuse

Rencontre avec Victoire de Villiers, créatrice de la marque Louvreuse

Afin de vous faire découvrir un peu mieux l’univers de Louvreuse avec qui nous signons notre dernière collab, nous sommes allées à la rencontre de Victoire dans son atelier parisien ! 

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QUEL A ÉTÉ TON PARCOURS AVANT DE CRÉER LOUVREUSE ?

Avant de lancer la marque Louvreuse, j’ai suivi des études en histoire de l’art à l’Ecole du Louvre et en management à l’ESSEC et l’Institut Français de la Mode. J’ai fait plusieurs stages dont deux qui m’ont conforté dans mon projet entrepreneurial : comme assistante dans une galerie d’art à Londres et comme bras-droit du fondateur d’une start up mode à Paris.  

COMMENT T’EST VENUE CETTE IDÉE ?

J’ai toujours été passionnée par le travail du cuir. L’Ecole du Louvre avait fini de m’inspirer en portant à ma connaissance les différents courants artistiques et en particulier les plus grands tableaux de l’histoire de l’art. J’ai eu envie de créer de sacs inspirés, comme de petits objets d’art. Le nom « Louvreuse » fait référence au musée du Louvre où j’ai fait mes études et c’est aussi un clin d’œil à l’ouvreuse des théâtres et des salles de spectacles pour le côté festif et parisien de nos sacs.  

PEUX-TU NOUS DÉCRIRE TON CONCEPT PLUS EN DÉTAIL ?

La collection de maroquinerie Louvreuse est faite de sacs contemporains et intemporels avec des inspirations pop et arty.

Tous nos sacs sont fabriqués exclusivement en France dans des ateliers de haute maroquinerie qui travaillent pour de grandes maisons de luxe françaises. Je suis très fière de pouvoir produire en France. Nous valorisons le savoir-faire de maisons d’excellence, spécialistes du travail du cuir, qui parviennent à maintenir leur outil de production sur le territoire français. Notre première boutique Louvreuse a ouvert rue Cler à Paris il y a un an. C’est un lieu conçu comme une galerie d’art, graphique et pop à l’image de la marque.

TON CONSEIL POUR LES ENTREPRENEURS EN HERBE ?

Je pense qu’il est important d’être très à l’écoute de son premier cercle. Les avis et conseils des amis, des premiers clients et premiers partenaires nous aident beaucoup au départ pour se développer. Ils nous font éviter de nombreuses erreurs de débutants et ainsi gagner beaucoup de temps. 

UNE JOURNÉE TYPE CHEZ LOUVREUSE ?

La journée commence par un point au bureau sur les productions et les prototypes en cours de développement à l’atelier. Ensuite on enchaîne les rendez-vous au showroom avec nos fournisseurs, partenaires ou acheteurs suivant le calendrier de nos présentations. En fin de journée je suis généralement à la boutique rue Cler où nous organisons régulièrement des événements avec nos clients comme des expos éphémères ou des ateliers DIY autour de savoir-faire à mi chemin entre l’art et la mode.  

UN PEU PLUS D’INOFS SUR LA COLLAB ?

Nous avons réalisé cette bougie en collaboration avec Clémence et Mathilde en pensant à l’odeur chaude et boisée de cuir qui se dégage quand on entre dans notre boutique rue Cler. Nous adorons ces notes boisées et douces qui font écho à la poésie de nos collections et au côté boudoir arty de notre boutique dont c’est désormais la signature olfactive.  

Rendez-vous au 14 rue Cler à Paris pour découvrir les création de Louvreuse ainsi que la bougie La poétique.

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Rencontre avec Lisa Raio, photographe

Rencontre avec Lisa Raio, photographe

Nous avons voulu en savoir un peu plus sur Lisa qui a réalisé le shooting de notre dernière collection: Les Amusées. Ça tombe plutôt bien car en plus d’être douée, Lisa est également une personne amusante et inspirante tout comme les trois personnages de cette collection ! 

lisa-raio-interview

QUEL A ÉTÉ TON PARCOURS AVANT DE TE LANCER DANS LA PHOTOGRAPHIE ?

Avant de me lancer dans des études de photographie, à l’école des Gobelins, j’ai fait une classe préparatoire littéraire et juste avant ça, un bac L option histoire des arts !

En parallèle, en plus de la photographie, je dansais énormément, pratiquement tous les jours. Mes deux passions sont liées.  

COMMENT T’EST VENUE CETTE IDÉE ? PEUX-TU NOUS DÉCRIRE TON TRAVAIL PLUS EN DÉTAIL ?

Passionnée de danse, j’ai toujours été attirée par les corps en mouvement. J’ai commencé à photographier, par pur hobby, mes amis lors des cours de danse. Puis au lycée et en soirée, j’avais toujours un appareil photo avec moi . J’organisais mes shooting photos avec mes amies qui acceptaient de jouer le jeu, dans des hangars désaffectés, au bord de la mer, etc … De simple loisir, c’est devenu une passion et j’ai décidé de tenter ma chance. 

Aujourd’hui, mon travail est essentiellement constitué de photographies de natures mortes, mais ça n’a pas toujours été le cas. En effet, j’ai longtemps voulu travailler dans la mode, mais finalement, je suis plus a l’aise avec des objets! J’aime bien travailler seule, ou en petit comité, pour  prendre le temps et réfléchir au moindre détail de l’image: la composition, la lumière, et ce que cela évoque.

Mes images sont assez pures, toujours féminines et sensibles; Je travaille souvent auprès de mes amis SAISON studio, talentueux fleuristes et set designer (et bien plus encore!!!). Cela me permet de travailler l’univers végétal tout en délicatesse et précision. Vous trouverez beaucoup de fleurs dans mon travail : elles amènent un peu de vie à des compositions parfois très figées, un peu d’éphémère et d’inattendu. 

TON CONSEIL POUR LES ENTREPRENEURS EN HERBE ?

Toujours croire en soi! Savoir se remettre en question, pour mieux avancer, mais ne pas abandonner au moindre échec, sinon ça ne marchera jamais !

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UNE JOURNÉE TYPE AVEC LISA RAIO ?

Il n’y a pas de journée « type », et c’est ça qui est génial dans mon rythme de vie. Lorsque je travaille en studio, je me lève assez tôt, un café rapidement, et puis métro travail. Je passe aussi beaucoup de temps a travailler de chez moi, pour de la retouche, des tests, séries personnelles, de la recherche d’images , etc. Dans ce cas, un fond musical, beaucoup de café, et à mon ordi ! J’essaie de prendre le temps pour une exposition, un cinéma, ou un vernissage régulièrement afin d’aiguiser ma curiosité. 

QUEL EST TON MEILLEUR SOUVENIR OLFACTIF ?

L’odeur de la mer lorsque je redescend chez moi (dans le sud de la France). L’air marin, meilleur anti stress !  

TON PARFUM FAVORI ET POURQUOI ? 

Lys méditerranéen de Frédéric Malle. Il est fleuri et me rappelle le printemps. Il ennivre une pièce sans être entêtant .  

Retrouvez les photos de la collection Les Amusées.

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Rencontre avec Alexandra Sarrazin, fondatrice de Jeanne Paris

Rencontre avec Alexandra Sarrazin, fondatrice de Jeanne Paris

Nous sommes parties à la rencontre d’Alexandra, fondatrice de Jeanne Paris. Elle redonne vie à des fleurs délicates et immortelles grâce à de jolis bouquets poétiques et parfumés comme on les aime. 

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QUEL A ÉTÉ TON PARCOURS AVANT DE LANCER JEANNE PARIS ?

Avant de me lancer dans cette aventure, j’ai travaillé longtemps pour des films publicitaires et des clips. Tout d’abord comme costumière, puis costumière et chef déco… Puis petit à petit, j’ai commencé à travailler plus en amont sur les projets en faisant de la direction artistique pour les réalisateurs de films de pub et clips. J’ai adoré ce métier, j’ai adoré donner une direction, une cohérence à tout ce qui est visible à l’image. 

COMMENT T’EST VENUE CETTE IDÉE ? PEUX-TU NOUS DÉCRIRE TON TRAVAIL PLUS EN DÉTAIL ?

J’avais envie de vivre à un autre rythme et mon ancien métier ne me le permettait pas. Je venais de m’installer à la campagne, une amie m’a offert un bouquet de fleurs, il y avait un mélange de fleurs fraiches et quelques fleurs séchées et j’ai été fascinée par ce que pouvaient devenir les fleurs en séchant… Très vite j’ai eu envie d’en savoir plus, j’ai acheté toutes sortes de fleurs, je les ai faites sécher… Ma maison s’est très vite transformée, en « laboratoire » et en lieu d’exposition, il y avait des fleurs et des bouquets partout. Un jour mon mari m’a fait la remarque que je devrais en « faire » quelque chose et c’est ainsi que tout a réellement commencé.

Je n’avais aucun plan, je ne savais pas ce que cela deviendrait mais je savais que j’avais envie d’explorer toutes les possibilités qu’offraient les fleurs séchées. 

TON CONSEIL POUR LES ENTREPRENEURS EN HERBE ?

Si je n’avais qu’un conseil à donner ce serait de faire les choses avec sincérité… On vit dans un monde où tout est tellement réfléchi, pensé, analysé, si on ne défend pas quelque chose de sincère et de singulier alors on est noyé dans une masse qui nous dépasse et qui à mon sens n’est pas très intéressante.

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UNE JOURNÉE TYPE CHEZ JEANNE PARIS ?

A la campagne 80% du temps. Je passe beaucoup de temps à cueillir, à chercher des branches dans la nature… Mais je vais aussi à Rungis pour acheter des fleurs fraiches, c’est ensuite pas mal de travail de préparation pour la phase de séchage… Je fais des bouquets, je les photographie, je travaille sur le site, je gère les commandes, je travaille toute seule, je fais tout moi même et c’est comme ça que j’aime travailler.  

QUEL EST TON MEILLEUR SOUVENIR OLFACTIF ?

Je ne me souviens plus de la marque mais c’est l’odeur d’une poudre que ma grand mère mettait sur son visage. C’était une odeur extrêmement délicate et subtile. 

TON PARFUM FAVORI ET POURQUOI ? 

Je porte le même parfum depuis plus de 20 ans, Musc Blanc de Santa Maria Novella. C’est une amie qui me l’avait fait découvrir et je l’ai aimé tout de suite. J’ai toujours aimé l’odeur du musc et celui là est particulièrement délicat. C’est un parfum léger qui ne s’impose pas aux autres dans l’espace.

C’est une chose que je n’ai jamais comprise, les gens qui portent des parfums forts que tout le monde est obligé de sentir. Pour moi le parfum est une chose intime, personnelle, qu’on ne doit pas imposer aux autres. 

Retrouvez ses créations florales sur son site.

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Coup de food pour Café Berry !

Coup de food pour Café Berry !

En quête d’une pause réconfortante dans la capitale, nous sommes tombées amoureuses de Café Berry, un petit cocon healthy en plein coeur du Marais. Shirley Lamy a créé son coffee shop où l’on peut nourrir corps et esprit ! 

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QUEL A ÉTÉ TON PARCOURS AVANT DE LANCER CAFÉ BERRY ?

Je travaillais dans la distribution. J’ai ouvert mon propre showroom et je distribuais des marques étrangères dans les « concepts store » sur toute la France. C’était super, je voyageais beaucoup et je rencontrais beaucoup de gens inspirants et passionnés. Je passais mon temps à travailler dans les coffee shops ! 🙂 Le rêve !  

COMMENT T’EST VENUE CETTE IDÉE  PEUX-TU NOUS DÉCRIRE TON TRAVAIL PLUS EN DÉTAIL ?

C’est bizarre, mais je me suis rendue compte que je n’étais pas satisfaite par mon travail. J’aurais dû être sur un petit nuage mais ça ne prenait pas. Du coup pour me défouler, je rentrais chez moi le soir et je faisais des gâteaux. Et là, c’était des moments de pur bonheur. Je me suis toujours dit qu’un jour j’ouvrirai mon propre lieu de vie. J’ai toujours adoré les restaurants et tout ce qui tourne autour de la nourriture… Lors d’un anniversaire j’ai eu l’idée de créer Berry. Alors je me suis lancée! J’étais obsédée et très déterminée, je ne pensais qu’à ça ! Bon par contre, ma vie sociale en a pris un coup! Berry était devenu ma priorité. 

TON CONSEIL POUR LES ENTREPRENEURS EN HERBE ?

Suivre son instinct, s’écouter et se faire confiance. Se souvenir des gens qui nous ont soutenu. Et comme on dit, il faut créer sa propre chance. Un bon conseil d’un ami qui a lui-même lancé son business: Il m’a dit de ne jamais m’écarter de ma vision et de ne laisser personne m’influencer, quel qu’en soit le prix.

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UNE JOURNÉE TYPE CHEZ CAFÉ BERRY ? 

Aucun jour ne se ressemble et ça me plaît beaucoup !  Aucune routine ! Mais je dirais qu’il y a un rituel avec un café filtre dès que j’arrive le matin !  

QUEL EST TON MEILLEUR SOUVENIR OLFACTIF ?

Une fragrance mystérieuse pourtant reconnaissable. Le mythique parfum Black Orchid! Ténébreux et sensuel. La citation «Un bon souvenir olfactif est avant tout souvenir chargé d’émotions positives » de Gabriel Lepousez résume cela plutôt bien ! 

TON PARFUM FAVORI ET POURQUOI ? 

Fleurs d’oranger de chez Fragonnard ! Je le porte depuis des années! C’est un parfum qui évoque beaucoup de choses pour moi, il est frais, sensuel, subtil et il évoque le sud !  

Rendez-vous au 10 rue Chapon dans le 3ème pour déguster les spécialités de Café Berry.

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Les bijoux de Lu sont à croquer

Les bijoux de Lu sont à croquer

Nous avons été séduites par l’univers graphique et pétillant de Bijoux de Lu dès notre première rencontre avec Lucile. Nous partageons avec elle l’amour des jolies choses bien faites et nous sommes en accord avec sa démarche de création qui est réalisée en France. Ses bijoux sont assemblés et dorés à l’or fin par des artisans à Paris.  On adore la géométrie de ses empiècements rehaussée par quelques touches de couleurs ! 

QUEL A ÉTÉ TON PARCOURS AVANT DE LANCER BIJOUX DE LU ?

J’étais un peu à côté de la plaque durant toute ma scolarité mais j’ai tout de même réalisé des études secondaires. J’ai suivi trois années de formation pour devenir travailleur social puis une fois diplômée en 2012, j’ai pris un tout autre chemin: celui de la fabrication de bijoux puis de l’entrepreneuriat pour les commercialiser. 

COMMENT T’EST VENUE CETTE IDÉE ? PEUX-TU NOUS DÉCRIRE TON TRAVAIL PLUS EN DÉTAIL ?

J’aime les bijoux, les objets brillants et les pierres scintillantes depuis ma plus tendre enfance. Je les observe, les chine et les collectionne avec passion. J’ai aussi toujours bricolé. L’alliance de ces deux traits de personnalité m’a conduite à créer mes premiers bijoux et à rêver que ça dure toute la vie. 

TON CONSEIL POUR LES ENTREPRENEURS EN HERBE ?

Travailler, s’organiser, persévérer, inventer et se réinventer, croire en son projet dans les grands moments comme dans les pires.

UNE JOURNÉE TYPE CHEZ BIJOUX DE LU ?

La journée type n’existe pas chez Bijoux de Lu: Les semaines sont chargées mais ne se ressemblent jamais.  

QUEL EST TON MEILLEUR SOUVENIR OLFACTIF ?

L’odeur qui s’échappe de la cuisine lorsque mon père est aux fourneaux dans notre belle maison familiale. 

TON PARFUM FAVORI ET POURQUOI ? 

L’eau d’Issey d’Issey Miyake pour femme ou pour homme car je le porte depuis 10 ans. 

Retrouvez toutes les collections de Bijoux de Lu su son site www.bijouxdelu.com.

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