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Quel a été ton parcours avant de lancer Soror?
Avant Soror, j’étais journaliste, essentiellement dans la presse féminine, et je le suis toujours. J’ai travaillé au sein du groupe Marie Claire pendant 5 ans. Mais j’ai eu envie de quitter Paris et je me suis mise à mon compte il y a presque 8 ans. J’alterne la rédaction d’articles, de livres, de oublis-rédactionnels et de communiqués de presse. J’adore cette diversité des contenus et des missions, mais j’avais envie de mener un projet plus personnel qui me tienne à coeur. C’est comme cela qu’est né Soror.
Comment t’est venue cette idée?
En travaillant dans la presse féminine et en ayant l’opportunité de rencontrer des femmes formidables, de prendre le temps de les écouter. J’adorais (et c’est toujours le cas!) tout particulièrement rédiger des portraits. J’étais malgré tout frustrée car, au final, je trouvais que les femmes interviewées n’étaient pas mises en avant à leur juste valeur. Alors l’idée d’une revue qui soit entièrement composée de portraits de femmes, avec des articles au long cours, a commencé à trotter dans un coin de ma tête. La naissance de ma première fille et l’arrêt d’une grosse mission en tant que journaliste Freelance ont été les ultimes déclencheurs.
Une journée type chez Soror?
Je n’ai pas vraiment de journée type pour Soror car je n’y consacre pas l’essentiel de mon temps de travail. En règle générale, je dépose ma fille à la crèche, je retourne travailler chez moi sur des commandes d’articles et je réponds aux mails, je cale des interviews. J’aime bien aussi programmer des rendez-vous pros le matin, cela me donne une bonne énergie pour débuter la journée et ensuite j’évite de courir à droite à gauche ou de papoter autour d’un déjeuner! Je mange souvent devant mon ordi en solo, je sais, c’est pas terrible. Ensuite, l’après-midi, j’écris de nouveaux articles où je consacre du temps à mes recherches ou au montage des sujets notamment pour Soror. C’est aussi l’après-midi que j’appelle mon amie et associée Maud Simon Coillard avec laquelle j’ai lancé Slova, un studio éditorial qui accompagne les marques dans la création de contenus. Elle voyage beaucoup alors nous sommes souvent en décalage horaire! À 16h30, ma journée de boulot est terminée et je file chercher mes deux filles. Je suis ensuite en apnée jusque 20h, heure d’arrivée de leur papa. Je garde un oeil sur mes mails mais c’est en général une erreur. J’évite de travailler de nouveau le soir.
Ton conseil pour les entrepreneurs en herbe?
Avant de vous lancer, demandez-vous pourquoi vous le faites. Pour exprimer une passion ou une vocation, aménagez votre emploi du temps. Je pense qu’il faut avoir en tête sa motivation première pour savoir où l’on va et ne pas se décourager. Il faut aussi savoir où l’on va et ne pas de décourager. Il faut aussi savoir que le lancement d’une entreprise n’est pas synonyme d’argent (du moins au début)! Enfin, il faut avoir une solide confiance en soi pour se lancer ou du moins travailler dessus!
Quel est ton meilleur souvenir olfactif?
Je n’ai pas un seul meilleur souvenir olfactif et je pense que la plupart viennent de mon enfance en Corse. Les odeurs de maquis mélangeant aux pierres chauffées par le soleil, aux figuiers, au parfum de la mer, du sable brûlant, voilà ce qui me vient spontanément à l’esprit.
Ton parfum favori et pourquoi?
Peut-être justement l’odeur du figuier… Dans mon village, dans le Cap Corse, il y a un immense figuier centenaire. Petite, mes grands-parents nous y amenaient mon frère et moi et nous grimpions pour manger les figues directement sur l’arbre. Nous en ramenions des kilos. Je n’ai jamais retrouvé le goût de ces figues là ailleurs et ce souvenir gustatif et olfactif fait partie de moi.
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