MARIANNA A FONDÉ FACE TO FACE AFIN DE DÉVOILER LES PERSONNALITÉS UNIQUES QUI SE CACHENT DERRIÈRE CHAQUE OBJET
Quel a été ton parcours avant de lancer Face to Face?
Avant de lancer Face to Face, j’ai longtemps travaillé dans de grands groupes tels que L’Oréal ou LVMH, en marketing développement dans le parfum. Ma vocation pour la création des produits était née lors de mes études à l’ESCP. Malgré le fait que je sois née en Pologne communiste et que ce parcours paraissait comme un rêve intenable, mon amour profond pour le voyage et les langues étrangères m’a amené à intégrer l’ESCP. J’ai réalisé un programme dans 3 pays: Londres- Madrid- Paris. Après 7 ans de vie assez déséquilibrée, qui tournait autour du travail, j’ai eu un déclic et une envie profonde d’exprimer mes valeurs et de réhumaniser le monde de la création. Inspirée par les histoires authentiques, le savoir-faire et le fait main, je me suis posée les questions suivantes: « Qu’est-ce que j’ai envie de transmettre » et « de quoi suis-je fière »?
Comment t’es venue cette idée?
L’idée au coeur de la plateforme Face to Face, ce sont les histoires et les personnes de talent. Pendant toute ma carrière dans le marketing, j’ai dû imaginer de nouvelles histoires pour rendre le produit désirable. Alors même que j’étais entourée de connaissances qui lançaient leurs marques avec de vraies histoires derrière. C’est d’abord à ces récits et ces parcours que je me suis intéressée, voulant mettre en lumière ces prises de risques qui me touchaient en tant que consommatrice. J’ai découvert petit à petit toute cette nouvelle vague de créateurs qui quittent le monde des grandes marques pour « faire différemment après y avoir fait leurs armes ». Ces femmes de 30-40 ans qui se réorientent après un burn-out, une maternité, une maladie. Tout naturellement, je me suis mise à accompagner ces créateurs pour les aider à « trouver une place dans le marché », des lieux de vente… Les étapes les plus difficiles quand on est une jeune marque. Parce qu’avoir un site et une communauté instagram, ça ne suffit plus. Face to Face c’est le prolongement de cette démarche.
Une journée type chez Face to Face?
Nous n’avons pas tellement de journée type, mon temps est généralement divisé entre le recrutement de créateurs et l’accompagnement de ceux qui font déjà partie du réseau et la recherche d’opportunités de vente, de visibilité et de collaborations comme celles avec & Other Stories.
La solidarité est notre véritable moteur. C’est avant tout un vrai réseau de femmes et de soutien. Chaque créateur a un accès à un espace de vente digitale sur le site de Face to Face et peut aussi participer à des ventes éphémères, en partenariat avec des podcasts, des médias dans des lieux branchés comme des hôtels, des galeries… Face to Face est aussi partenaire de salons professionnels, comme Première Classe.
Tes conseils ou tes tips pour continuer à développer son business actuellement?
La visibilité sera clé pour les prochains mois à venir, surtout celle du digital. Les ventes physiques ont naturellement été stoppées et donc tout le challenge des marques actuellement est de reporter ces ventes perdues sur internet. Nous avons développé un programme d’accompagnement presse et webzines avec le bureau de presse La Falktory. Chaque marque va devoir justifier sa raison d’être, plus que jamais la transparence sur la fabrication, l’engagement écologique, le local, le fait main vont avoir raisonnance avec le monde post-confinement.
Quel est ton meilleur souvenir olfactif?
Le parfum de ma mère quand j’étais enfant: Cinéma d’Yves Saint Laurent. Il me réconfortait, il dégageait une chaleur rassurante d’élégance folle.
Ton parfum favori et pourquoi?
« Portrait of a lady » de Frédéric Malle, une rose épicée et opulente, qui s’éloigne de son interprétation sucré et naïve à la quelle les parfumeurs nous ont habitués.
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